Quatuor Psophos Haydn

Notre nouveau disque : Haydn opus 54

QUATUOR PSOPHOS
Composés vers 1788 en pleine maturité, les quatuors de l’Opus 54 nous plongent dans l’univers foisonnant du « père du quatuor ».
A l’image de l’adagio de l’opus 54 n° 2 son humanité et sa profondeur nous émerveillent et nous rappellent à quel point l’essence même du quatuor à cordes est sublimée dans cette musique.

5 Diapasons
Les mouvements lents, d'un dramatisme que Haydn n'avait jamais poussé aussi loin, fascinent par leur simplicité mélancolique, leur éloquence, leur chromatisme puissamment sensuel. Tout cela est bien compris par les musiciens du Quatuor Psophos, dont l'approche de l'Opus 54 no 1 en sol majeur, et particulièrement de son délicat Allegretto, se révèle un modèle d'intelligence et d'intégrité.
Les envolées amples et audacieuses du Vivace initial, autant que I'Adagio, où le chant du premier violon se brise en arabesques passionnées au-dessus de la sombre mélodie des trois autres instruments, sont ici remarquablement joués.
Patrick Szersnovicz

Rondo Magazin
Le Quatour Psophos, fondé en 1997 et connu pour ses larges horizons artistiques, a enregistré son tout premier album Haydn, les trois "Tost Quartets" op. 54, et a immédiatement réalisé un "enregistrement modèle" cohérent dans les moindres détails et faisant de l'ombre même aux références précédentes des Quatuors Amadeus et Ysaÿe.
Ce qui rend le Quatuor Psophos si attrayant dès la première impression d'écoute, c'est leur intonation phénoménale, leur homogénéité tonale et leur précision rythmique. En d'autres termes, une harmonie rarement rencontrée, une unité focalisée dans toutes les situations imaginables, de sorte que l'on éprouve , comme dans un mouvement d'horlogerie compliqué, les plus fines ramifications des structures complexes de Haydn, impulsions vivantes d'un « corps sonore » autonome.
Attila Csampaï

Hebdoscope
Celui que propose le quatuor Psophos témoigne d’une incroyable beauté, presque iréelle. Ses mouvements apparaissent comme des neiges éternelles musicales, empreintes de sérénité, de légèreté et de sensibilité. Avec en guise d’apothéose l’adagio du n°2, véritable révélation mais également un apaisant allegretto du n°1 ou un largo du n°3 avec ses airs de vent. Pareil à du miel, cette musique nous apaise, nous enchante.
Léger comme un nuage posé sur le toit du monde musical que le quatuor Psophos a indéniablement atteint. On attend avec impatience l’ascension d’un nouveau sommet.
Laurent Pfaadt

Muzikzen
Pour les trois premiers quatuors de ce recueil, les Psophos prennent très au sérieux cette volonté de surprendre mettant en valeur les ruptures et les audaces formelles : jeu sul ponticello dans le menuet du n° 1, changements de tempo et de dynamique au cordeau, virtuosité éclatante, ils ne ménagent pas leurs efforts pour entretenir la petite intrigue musicale qui se noue dans chaque page. Le deuxième mouvement du n° 2 (l’un des plus beaux mouvements lents jamais écrits, Marc Vignal dixit), où l’on croit entendre un violon tzigane, est un vraie réussite. Chapeau au premier violon qui brille dans une partie difficile (Haydn aurait-il composé ces quatuors en pensant au virtuose Johann Tost ?) et à une prise de son qui place parfaitement chaque instrument devant nous.
Pablo Galonce

Quatuor psophos
Quatuor Psophos /crédit Thomas Baltes

Membres du quatuor

Mathilde Borsarello Herrmann - violon
Bleuenn Le Maitre - violon
Cecile Grassi - alto
Guillaume Martigné - violoncelle